Activitat 9

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Llegiu el text següent, en francès, determineu les parts de què es compon i destaqueu els elements lingüístics i retòrics que hi observeu. Es tracta d’un text ben construït, per la qual cosa fins i tot en el cas que no sabéssiu l’idioma no us seria difícil aproximar-vos a realitzar l’activitat.

L’euthanasie

"Mais elle souffrait: Elle voulait mourir et elle allait mourir d’un jour à l’autre. Il faut comprendre, elle m’implorait..." Presque chaque semaine on trouve dans la presse des articles qui discutent un problème très complexe: l’euthanasie. Est-ce que les malades au stade terminal devraient avoir le droit de mettre fin à leurs jours en certain cas? On a beaucoup débattu cette question, et je soupçonne qu’on va la débattre pendant des années sans pouvoir aboutir à une conclusion satisfaisante. Dans ce qui suit je montrerai pourquoi, en dépit des arguments en faveur de l’euthanasie qui indiquent que c’est un choix approprié sur lesquels dans certains cas il ne faut pas fermer les yeux, je suis tout à fait contre cette façon de penser. On verras d’abord les arguments en faveur de l’euthanasie, puis ceux de l’autre opinion.

Tout d’abord, on dit que les malades en phase terminale qui souffrent beaucoup devraient avoir le droit de mettre fin à leurs souffrance. Pourquoi les forcer à vivre quand l’angoisse est la seule chose à laquelle ils peuvent s’attendre. N’est-ce pas que cela rassemble à les mettre au supplice? Puisqu’ils mourront quoi qu’on fasse, on doit leur permettre de mourir tranquillement.

De plus, leur souffrance sans fin afflige ceux qui leur sont chers. Il faut admettre qu’il n’y a rien de plus accablant que de voir souffrir son épouse ou un membre de sa famille. Des sentiments tels la culpabilité, la tension nerveuse et le découragement en sont souvent le résultant. Ces sentiments mènent à des problèmes de santé, de travail, et d’école. Quand on a de tels sentiments, et de tels problèmes, il peur devenir presque impossible de se montrer à la hauteur de faire face à la vie.

Un autre argument en faveur de l’euthanasie est que les docteurs ont déjà trop à faire sans devoir soigner ceux qui ne veulent point d’eux. On note que les hôpitaux sont bondés de patients, mais qu’ils manquent des docteurs. Si on veut des soins médicaux, il faut toujours attendre dans la salle d’attente. Si le cas est plus sérieux, il faut espérer que les services nécessaires soient libres. Il semble qu’il n’y ait jamais assez de lits... Pourquoi forcer sur ceux qui sont condamnés des soins médicaux quand il y a tant de malades qui les attendent avec impatience.

Enfin, il y a le problème annexe de l’argent. Il y en a qui disent que puisque certains malades en phase terminale ne veulent pas vivre, et puisqu’ils vont mourir quoi qu’on fasse, on ne doit pas gaspiller l’argent pour les soigner à l’hôpital. Si on laissait le choix aux malades, non seulement l’hôpital économiserait de l’argent, mas le patient pourrait donner l’argent qu’il faudrait pour lui prolonger l’inévitable à sa famille.

D’un autre côté, il faut reconnaître que se suicider est illégal, et tuer quelqu’un délibérément est assassiner. On ne permet pas à quelqu’un de se suicider, même s’il est malade, pauvre ou découragé. Aider quelqu’un à se suicider est illégal et non-justifiable dans notre société, en mon avis il est aussi répréhensible. Pire encore est le cas où un docteur, ou un membre de famille tue le malade ou le souffrant sans son autorisation parce qu’on le plaint. Cela est aussi répréhensible, un crime déloyalement commis dans l’intérêt de la pitié.

Une complication supplémentaire est la perte d’espoir que parler de L’euthanasie peut provoquer chez ceux qui sont condamnés à mort et ceux qui souffrent beaucoup. Ces gens peuvent se décourager, pensant qu’il ne leur reste rien de bon dans la vie, et que peut-être, après tout, ça voudrait mieux d’en finir avec la situation. Ce n’est pas du tout ce qu’il faut faire! Mieux vaut les encourager de jouir de ce qui reste de leur temps, avec leur famille, leur épouse, et leurs amis. Même pour ceux qui souffrent, il ne faut pas mourir pour être tranquille; il y a toujours de meilleurs solutions!

Le troisième argument contre l’euthanasie est en forme de question: Si l’on accepte l’euthanasie, jusqu’où est-ce qu’on ira? Est-ce que ce ne sera que les condamnés à mort qui souffrent, ou tout les condamnés? Est-ce qu’il va même être nécessaire d’être au stade terminal afin de pouvoir mettre fin à sa vie? Pendant combien de temps doit-on souffrir afin d’avoir le droit de se suicider? Ajoutons des cas où il sera justifiable de tuer quelqu’un sans son autorisation, l’assassinat légal, et cela complique les choses encore. Quant à moi, je trouve que c’est dangereux, voir idiot, de se prendre pour Dieu.

Cela nous amène à nous demander si une fois que les bornes soient mises en place, on ne les dépassera pas. Il serait très difficile, voir impossible, de faire respecter ces bornes, et il y aura toujours ceux qui croiront que les bornes sont trop restrictives et qui prendront sous leur bonnet d’exercer leur droit de tuer.

Enfin, une vie humaine est beaucoup plus importante que des préoccupations financières. On ne peut pas fixer le prix d’une vie humaine, même celle d’un malade au stade terminal.

En dépit des arguments en faveur de l’euthanasie, il faut reconnaître enfin de compte qu’elle doit rester ce qu’elle est maintenant - un crime. La gravité des arguments contre l’euthanasie l’emporte sur ceux qui sont en faveur. Si on légalise l’euthanasie, elle sera un fléau en dépit des bonnes intentions de ceux qui croient qu’il est possible de jouer au démiurge.

SLOAN, C.